On est 100 ans depuis la fin de la grippe ‘espagnole’ à Québec. En 1918, la censure a fait écrire à la presse que la grippe faisait “fort peu de ravages” ici, en fait cette grippe réussissait à faire 100 victimes et plus par jour. C’est qu’on était en guerre et tous les pays impliqués observait la censure pour se protéger. Les experts pensent que cette grippe a fort probablement eu son origine dans un campement de soldats aux États-Unis; ce serait la mort, les blessures, les maladies, et la misère de la guerre qui seraient à son origine. L’Espagne n’était pas impliqué dans la Grande Guerre, il n’y avait pas de censure, on y a parlé le premier de cette terrible maladie, alors hors du pays on l’a nommé la grippe ‘espagnole’. D’après Réjean Lemoine, historien, Québec “avait l’habitude des épidémies” car il y avait beaucoup de nouveaux arrivants tout le temps, même avec la quarantaine à Grosse-Île; c’était surtout la choléra, la tuberculose, et la mortalité infantile qui tuait à cette époque.
En comparant, non seulement la grippe ‘espagnole’ et la covid mais aussi les fréquentes pestes en Europe dans le passé, on est bouleversée de se rendre compte que pas beaucoup a changé! La seule vrai différence de nos jours c’est les vaccins, autrement les grands mécanismes de défense sont les mêmes - les masques, l’isolement, et les quarantaines! Toutes 3 ont aussi un lien avec les animaux!
Mars 2020, en me rendant compte des implications possibles de ce qui commençait ici, je me suis dit que cela allait apporter beaucoup d’eau aux moulins créatifs à l’avenir. Ça a été de même dans le passé, la peste est le sujet de grand nombre d’oeuvres à importance universelle: Le Décaméron de Boccace où des jeunes gens quittent Florence ensemble pour fuir la peste; Le Septième Sceau de Ingmar Bergman; ou La Peste de Camus ( bien qu’il n’y ait qu’un seul personnage féminin - mineur, et se déroule en Algérie sans un seul personnage arabe).
Mais en faisant ces recherches ce qui m’a sidéré le plus a été d’apprendre qu’en 1918 tant comme en 2020 ce sont les femmes qui ‘sauvent’ la population, ce sont elles qui restent dans la ville, se sauvent pas, en 1918 beaucoup de religieuses, ce sont elles les infirmières et les PABs bien sûr. Et maintenant comparez comment la société traitent les médecins et comment la société traitent les infirmières au Québec. C’est ces femmes qui se sont sacrifiées en travaillant d’arrache-pied, mettant en danger leurs vies, et les vies de leur proches, sans le respect ni des cadres ni de leur gouvernement.
Finalement, regardez en haut la comparaison de la grippe de 1918 et de la covid-19, les parallèles sont inouïes.
Regardez sur YouTube: Québec se souvient | Le 100e anniversaire de la fin de grippe espagnole
https://www.youtube.com/watch?v=MconhJ2S8Hg
ECO-audit.ca
En comparant, non seulement la grippe ‘espagnole’ et la covid mais aussi les fréquentes pestes en Europe dans le passé, on est bouleversée de se rendre compte que pas beaucoup a changé! La seule vrai différence de nos jours c’est les vaccins, autrement les grands mécanismes de défense sont les mêmes - les masques, l’isolement, et les quarantaines! Toutes 3 ont aussi un lien avec les animaux!
Mars 2020, en me rendant compte des implications possibles de ce qui commençait ici, je me suis dit que cela allait apporter beaucoup d’eau aux moulins créatifs à l’avenir. Ça a été de même dans le passé, la peste est le sujet de grand nombre d’oeuvres à importance universelle: Le Décaméron de Boccace où des jeunes gens quittent Florence ensemble pour fuir la peste; Le Septième Sceau de Ingmar Bergman; ou La Peste de Camus ( bien qu’il n’y ait qu’un seul personnage féminin - mineur, et se déroule en Algérie sans un seul personnage arabe).
Mais en faisant ces recherches ce qui m’a sidéré le plus a été d’apprendre qu’en 1918 tant comme en 2020 ce sont les femmes qui ‘sauvent’ la population, ce sont elles qui restent dans la ville, se sauvent pas, en 1918 beaucoup de religieuses, ce sont elles les infirmières et les PABs bien sûr. Et maintenant comparez comment la société traitent les médecins et comment la société traitent les infirmières au Québec. C’est ces femmes qui se sont sacrifiées en travaillant d’arrache-pied, mettant en danger leurs vies, et les vies de leur proches, sans le respect ni des cadres ni de leur gouvernement.
Finalement, regardez en haut la comparaison de la grippe de 1918 et de la covid-19, les parallèles sont inouïes.
Regardez sur YouTube: Québec se souvient | Le 100e anniversaire de la fin de grippe espagnole
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